Les débuts et la fin possible du "end to end" : une perspective "évolutionnaire" sur l’architecture de l’internet

Dans un article rédigé pour le Stanford Institute for Economic Research, Paul A. David, des universités d’Oxford et de Stanford, s’interroge sur les conséquences de la transformation, souvent annoncée, de l’architecture "de bout en bout" ("end to end") de l’internet originel.
Extrait du résumé : "Malgré le fait que son achitecture "de bout en bout" ait rendu ce système de communication extrèmement évolutif et favorable à l’innovation, il existe de fortes pression pour en transformer l’architecture. Certains changements ont pour but de permettre l’émergence de nouveaux services (téléphonie, vidéo)  ; d’autres répondent à des problèmes qui sont apparus avec l’ouverture de l’internet au public – par exemple, la difficulté de bloquer la diffusion de contenus préjudiciables ou illégaux, la prévention des attaques, ou la congestion. Les gains attendus de ces "améliorations" apportées au coeur du réseau devraient êetre analysés au regard de la perte des bénéfices économiques et sociaux qui découlent de l’architecture "end to end". Même lorsque des améliorations techniques peuvent intervenir aux extrémités du réseau, il subsiste l’option de rechercher des mécanismes institutionnels alternatifs de gouvernance de la conduite dans le cyberespace".
L’article (.PDF) : http://siepr.stanford.edu/papers/pdf/01-04.pdf

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