L’Internet Architecture Board (IAB), l’organisation qui supervise le processus de standardisation de l’internet, s’inquiète dans un « draft » de l’insuffisance de la recherche mondiale, notamment publique, sur l’évolution de l’internet : « Si les fonds privés deviennent la principale source de financement de la recherche future sur l’internet, l’avenir de l’infrastructure de l’internet pourrait être compromis (…) La souce du financement peut affecter le contenu de la recherche, par exemple, en faveur ou en défaveur des standards ouverts, ou encore, en portant une attention plus ou moins grande à l’effet des protocoles développés sur les autres sources de trafic du réseau. » Le texte reconnaît l’apport et l’importance du financement privé, mais s’inquiète des restrictions des budgets publics, notamment en ce qui concerne la recherche à moyen-long terme.
Le texte de l’IAB est aussi l’occasion de proposer une longue liste de sujets de recherche ouverts : le « nommage », le routage, la mobilité, la sécurité, la gestion des réseaux, la qualité de service, la gestion de la congestion, l’évolution de l’infrastructure, les « boîtiers intermédiaires » (voir http://www.fing.org/index.php?num=1925,4), la mesure…
« IAB Concerns & Recommendations Regarding Internet Research & Evolution » : http://www.iab.org/drafts/draft-iab-research-funding-01.txt
L’IAB publie également une nouvelle version de sa « réflexion sur l’évolution de l’architecture de l’internet » : « La montée des intermédiaires et le futur du « bout en bout » », dont la FING rendait compte en avril 2003 (http://www.fing.org/index.php?num=3656,4).
« The Rise of the Middle and the Future of End to End : Reflections on the Evolution of the Internet Architecture » : http://www.iab.org/drafts/draft-iab-e2e-futures-03.txt