Hubert de Pesquidoux, CEO ; Cecilia Cheung, director Business Development ; Eli Turk, VP Business Development Alcatel au Canada
Hubert de Pesquidoux, CEO
Alcatel Canada (ex Newbridge) est le N° 3 mondial des communications de données IP. L’entreprise emploie 4000 personnes dont 1600 ingénieurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 2 Mds US$, et elle est profitable. L’intégration de Newbridge dans le groupe s’est bien déroulée, c’est aujourd’hui un exemple de fusion réussie.
Elle exerce trois métiers principaux :
· Vendre au Canada tous les produits Alcatel
· Fabriquer des produits données et IP, vendus dans le monde entier
· Etre le centre de recherche mondial du groupe dans le domaine des données et d’IP : transport voix, données, vidéo à très grande vitesse et avec une très grande qualité.
Alcatel Canada conçoit ainsi des commutateurs destinés aux opérateurs, situés au centre et aux extrémités du réseau, ainsi que des outils de gestion globale de réseaux composés d’équipements hétérogènes. Le centre d’Ottawa est par ailleurs spécialisé en sécurité et cryptage.
Parmi les autres domaines d’expertise d’Alcatel au Canada : les systèmes d’automatisation des transports (trains), les fibres innovantes…
Positionnement d’Alcatel
Eli Turk
Depuis 1995, Alcatel a cédé ses actifs hors des télécoms et acquis des entreprises spécialisées, pour se focaliser sur les télécommunications. Aujourd’hui, Alcatel est l’un des leaders mondiaux des réseaux à large bande, récemment devenu le premier mondial des réseaux optiques (DWDM). Alcatel est N° 1 mondial des équipements DSL, du sans fil fixe, des câbles sous-marins, des cross-connects…
Alcatel crée également une division spécialisée sur les solutions e-business et les services professionnels : comme d’autres entreprises, elle cherche à vendre des solutions plutôt que des boîtes.
La R&D chez Alcatel
Site global sur la recherche-développement d’Alcatel : www.alcatel.com/technologies/
Au niveau global
100 M $ de budget, 700 chercheurs répartis dans 5 centres de recherche plus des incubateurs, ainsi qu’une coopération active avec les universités. Les projets sont structurés selon quatre « programmes » (communications optiques, logiciels et services, réseaux radio et UMTS, réseaux : architectures, routage, accès…)
Vision des hauts débits
· Définition variable des hauts débits, selon le moment, les publics
· Quelques axes de travail :
– Le DSL : vers 50-100 Mbps
– Les très hauts débits (DWDM…)
– La commutation optique : c’est encore expérimental
– La sécurité dans les réseaux publics : VPN (évite de construire des grands réseaux dédiés)