Moneo : objectif 2004

Les grands établissements bancaires français, alliés au sein de BMS (Billetique Monétique Services), avec la SNCF, la RATP et France Télécom ont annoncé un calendrier de développement ambitieux de Monéo, le porte-monnaie électronique français pour le micropaiement. Expérimenté à Tours depuis octobre 1999, à Brest, Morlaix et Quimper depuis 2000, Montpellier, Poitiers et Bordeaux en 2001 ainsi que très prochainement à Lyon, en Indre-et-Loire et en Bretagne, en Ile-de-France en 2002, Monéo devrait couvrir l’ensemble du territoire d’ici à la fin 2004. Mais l’usage de Moneo dans la vie quotidienne se développe encore bien lentement par rapport aux investissements : "Il faut sans doute du temps aux gens pour changer leurs habitudes", estime Aline Foucaud, directeur des finances de la mairie de Quimper. "Sur les horodateurs que nous avons équipés, et après deux mois de fonctionnement, seuls 2 à 3 % des transactions passaient par Moneo". A Tours, où l’expérience est plus ancienne, le nombre d’habitants équipés de la carte est de 10 à 15 %, et la fréquence d’utilisation moyenne reste inférieure à une transaction par semaine. La "passivité" de Moneo semble être pour beaucoup dans sa faible adoption par les utilisateurs (le client ne peut obtenir une carte que s’il en fait une demande). Cependant, les collectivités locales, soucieuses de leur images et du bien-être de leur administrés, demandent à être équipées. Il faut remarquer que le potentiel de Moneo en matière de services publics de proximité n’est pas négligeable : gestion des activités municipales payantes, billettique… Mais il faudra peut-être encore attendre que la technologie "sans contact" se développe – permettant à l’utilisateur de s’affranchir de l’insertion de la carte dans un lecteur – pour que l’usage de Moneo explose sous l’effet de la simplicité d’utilisation.
L’info : http://www.netlocal.net/tech/articles/moneo.html
Des explications sur Moneo : http://www.aredius-net.com/moneo/

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