Susie Cagle pour Medium revient sur la Share Conference et s’en prend à l’économie du partage. “Le succès de l’économie du partage est inextricablement lié à la récession économique”. C’est un “capitalisme de catastrophe” assène-t-elle. Un capitalisme qui prospère sur la force de travail précaire des freelance et de ceux qui travaillent à temps partiel et dans lequel tout le monde n’a pas la capacité de partager.
Mise à jour : pour Trebor Scholz (@TreborS), le père du Digital Labor, la politique de l’économie du partage ne doit pas nous leurrer. Ce qui importe, ce ne sont pas les entreprises qui profitent de l’économie du partage, "ce qui importe sont les collectifs et les pratiques économiques sans cupidité qui sont infusées avec des valeurs relatives à des problèmes écologiques". Bien sûr, nul ne souhaite devenir la roue d’un wagon d’un milliardaire en devenir… souligne-t-il en rappelant que nous devons êtres critiques vis-à-vis des entreprises qui prônent et profitent de ces nouvelles formes d’échanges. Reste que “la valeur qui est créée par l’économie collaborative est basé sur la connectivité sociale, elle est fondée sur les communautés, elle est basée sur la connectivité, elle est fondé sur l’utilisation omniprésente des téléphones mobiles, la collaboration et les économies d’échelle.” Et c’est cela qui est important.
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