Biowall : la machine qui s’autorépare

L’équipe de Daniel Mange, du Laboratoire des systèmes logiques de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne a présenté à la presse le Biowall, un mur "vivant" semblable, selon ses concepteurs, à une peau artificielle capable de s’autoréparer. Cette "paroi" longue de 6 mètres et haute d’1,60 m. est constituée de 3 200 modules électroniques lumineux contenant chacun un processeur et qui tous ensemble, permettent par exemple d’afficher l’heure. Il suffit d’appuyer sur l’un des modules pour qu’il soit considéré comme détruit. Le mur est alors capable de réorganiser ses circuits pour "réparer" l’affichage de l’information. La paroi réagit ainsi à toute agression tactile en recomposant une nouvelle image à partir des cellules "saines".
Le biowall
L’info : Science et Vie, n°1015, avril 2002.
Le Biowall : http://lslwww.epfl.ch/biowall/

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