Sur The Week, Erin Blakemore revient sur Nevermind, un jeu vidéo qui détecte les émotions des joueurs pour ajuster l’expérience de jeu. Comment ? En permettant de mesurer le niveau de stress des joueurs via leur bracelets ou leurs montres connectées, en observant leurs mouvements occulaires (via le système Tobii) voir l’analyse de leurs émotions faciales via une simple caméra dotée d’un logiciel approprié (comme celui d’Affectiva). Pour Erin Reynolds, le directeur créatif du studio Flying Mollusk et créateur de Nevermind, l’enjeu est de développer des jeux “positifs”, apprenant aux joueurs à se calmer même en situation de stress, par exemple.

Pour Gabi Zijderveld d’Affectiva, le jeu n’est qu’un galop d’essai. L’avenir de ces technologies de réponse émotionnelle est d’être intégré à toutes les autres technologies, des voitures aux technologies de santé, pour que nos objets répondent mieux à nos émotions. Reste à savoir si le jeu est le meilleur terrain d’apprentissage pour cela ? Doit-il être considéré comme un lieu d’éducation ou un exutoire ? Est-il utile qu’il nous apprenne à nous calmer en situation de stress ou à savoir le gérer pour ce qu’il apporte ?