Sur reform, le journaliste Rob Walker (@notrobwalker) revient longuement sur l’utilisation du design dans l’excellente série Black Mirror, digne successeur de Twilight Zone. Pour son créateur, Charlie Brooker, si Black Mirror est une série parfaitement déconcertante, c’est parce qu’elle montre des “gens faibles utilisant des outils puissants”. Les technologies fictionnelles que l’on trouve dans la série sont très souvent fascinantes parce qu’elles sont à la fois plausibles, attrayantes voire souhaitables, tout en se révélant bien souvent traumatiques et effrayantes. “La plupart des objets et interfaces imaginées dans Black Mirror ne sont pas immédiatement effrayants. Ils sont d’abord séduisants. Et c’est ce qui les rend, à la fin, effrayants”.
Rob Walker a discuté avec Joel Collins, le cofondateur de Painting Pratice, la société d’effets visuels chargée du design de la série et des effets spéciaux. Pour qu’ils fonctionnent, la clé de ces environnements de design fiction consiste à ce qu’ils restent simples. Moins les objets attirent l’attention, plus ils semblent naturels et réalistes, plus le public est alors confronté à leurs sinistres conséquences…