Pour Vivek Bapat de SAP, rapporte la Technology Review dans un article sponsorisé par SAP, l’économie en réseau est l’économie résultant de la convergence des économies qui l’ont précédé, catalysée par l’hyperconnectivité et qui ouvre une nouvelle ère à l’innovation. Selon lui, explique-t-il encore, “c’est une sorte d’environnement économique émergent résultant de la numérisation de connexions en croissance rapide, sur plusieurs couches, hautement interactives et en temps réelles entre les gens, les dispositifs et les entreprises.”
Plus simplement, l’économie en réseau est le résultat de la concordance, de la convergence entre les réseaux sociaux et les réseaux d’entreprises, qui permettent aux personnes, aux données, aux produits et aux services de collaborer et de se recomposer.
Pour Bapat, des modèles commerciaux révolutionnaires, perturbateurs, sont désormais possibles grâce à ces connexions numériques en temps réel entre les gens, les entreprises, les appareils, à l’image d’Airbnb ou d’Uber. L’économie en réseau n’est pas que le nouveau nom de l’économie du partage, même si les startups de la consommation collaborative en sont les meilleures symptômes.
Selon SAP, cette économie devrait avoir notamment des impacts sur la fidélisation des clients via la personnalisation, sur l’innovation, car elle remet en question la relation des employés à l’entreprise en transformant le statut des consommateurs et sur l’optimisation des ressources permettant de mieux exploiter les capacités que nous avons déjà et de nous faire passer – grâce au génie logiciel où SAP est leader – d’une société de la rareté à une société d’abondance.
Bien sûr cette nouvelle économie n’est pas sans défis. Pour Bapat, l’économie en réseau, parce qu’elle repose sur l’information, va poser toujours plus vivement les questions de propriété intellectuelle, de vie privée et de sécurité.
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