Le travail coopératif en réseau. Voilà une promesse que l’Internet n’a pas encore tenue et qui pourtant semblait la plus naturelle. Le réseau de réseaux allait nous permettre de travailler mieux ensemble. Une promesse qui a connu son lot de technologies : groupware, knowledge management, peer to peer aujourd’hui. Et c’est, selon Frédéric Soussin, co-fondateur de Kanari, l’erreur qui a freiné le travail coopératif en réseau : il ne s’agit pas d’une affaire de technologie mais d’organisation humaine. Pour lui la définition du groupware est d’ailleurs tout sauf technique : » Le groupware c’est ni plus ni moins que l’apprentissage de la vie en réseau et des pratiques qui y sont associées. C’est : comment vivre ensemble sur le réseau grâce à son ordinateur ? Comment utiliser les capacités de communication et de collaboration de son ordinateur ? Comment transformer l’ordinateur – qui a été vu comme un outil de productivité – en un vrai outil de coopération ? Ca paraît simple à dire mais ce n’est pas évident dans les faits. » Car le travail coopératif ne se met pas en place d’un coup de baguette technique. Interview-diagnostic sur les freins au travail coopératif avec, peut être bien, quelques remèdes à la clé…